La médecine sociale est une médecine qui cherche à comprendre l’impact des conditions socio-économiques sur la santé humaine et les maladies, dans la perspective d’améliorer l’état de santé d’une société et de ses individus. Dans ce domaine, la détermination du statut socio-économique des individus ne suffit généralement pas à elle seule pour expliquer et comprendre les mécanismes qui sous-tendent les inégalités sociales de santé. D’autres facteurs doivent être pris en considération, tels que les facteurs environnementaux, psychosociaux, comportementaux et biologiques, facteurs qui peuvent conduire de manière synergique à des atteintes plus ou moins durables de l’état de santé des individus d’une société. A une époque où les connaissances, les compétences et les moyens à disposition en biomédecine ont fait des progrès considérables, la pratique de la médecine sociale en cabinet a-t-elle encore sa place en 2013 ?
Certaines maladies infectieuses peuvent rester a- ou paucisymptomatiques durant de nombreuses années avant de provoquer des manifestations cliniques parfois sévères. Les migrants sont particulièrement vulnérables à plusieurs maladies infectieuses persistantes, en raison d’une exposition dans leur pays d’origine et de leurs conditions de vie particulières. Cet article met l’accent sur des maladies parasitaires persistantes souvent négligées, telles que la schistosomiase, la strongyloïdiase et la maladie de Chagas. De plus, en cas de co-infections avec le VIH ou les hépatites B et C, certaines de ces parasitoses persistantes induisent une morbidité plus grave. Ces aspects sont d’autant plus importants à connaître que l’ensemble de ces maladies, tant virales que parasitaires, sont particulièrement fréquentes chez les migrants.
Bien que le système de santé suisse soit reconnu comme très performant, un patient sur dix interrogés au cabinet déclare ne pas y avoir recouru au cours des douze mois précédents pour des raisons économiques. Les raisons du renoncement sont multiples : défaut d’assurance-maladie, méconnaissance des aides sociales, absence de médecin traitant, délais d’attente. Même si le soignant peut être alerté de manière intuitive ou via l’anamnèse psychosociale de la situation de précarité ou de pauvreté de son patient, son renoncement à des soins peut être occulté. Nous proposons dans le présent article quelques outils d’aide permettant au médecin de famille d’identifier de manière simple et structurée les patients à risque de renoncer aux soins pour des raisons économiques, patients qui sont souvent précaires, parfois pauvres.
L’exposition aux pathologies infectieuses dans le pays d’origine avant la migration influence, à l’âge adulte, la susceptibilité à ces maladies. Des différences significatives en termes de susceptibilité chez les migrants peuvent exister selon l’origine. La rougeole et la varicelle sont deux exemples de maladies dont l’exposition dans les pays d’origine impacte sur les mesures préventives à proposer. Cet article résume, au travers de ces deux maladies, des implications pratiques pour le clinicien qui prend en charge des migrants originaires de pays du Sud.
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